Dans l’ombre la lampe brûle            

 

Dans l’ombre la lampe brûle

C’est ici ta maison

Chaque objet te le rappelle

Et le chien t’appelle

 

Les ombres du crépuscule

Assombrissent nos fronts

Sous la lampe tournent les phalènes

Et les heures s’égrènent

 

Les aiguilles de la pendule

Tournent et tournent en rond

Voici l’heure de tes départs

Et l’on se sépare

 

Cet amour qui nous brûle

Jusqu’à la déraison

Et toujours cette alternance

D’étreintes, de silences

 

Dans l’ombre la lampe brûle

C’est ici ta maison

Chaque objet te le rappelle

Et moi je t’appelle (bis)

 

Francis BELLIARD