Je t'aime malgré ton âge
C’était un temps bien raisonnable.
Je menais les vaches à l’étable…
La belle enfance à la campagne
Et l’insouciance pour compagne !
Et puis vint le temps des amours
Où nos cœurs battaient le tambour…
Suivit celui du mariage,
Ses embellies et ses orages…
Voici que les enfants grandissent…
Les feuilles tombent, reverdissent…
La vague du temps nous dépose,
Bouquet séché, sur le rivage…
Mais j’ai à te dire quelque chose :
Je t’aime et qu’importe ton âge ?
Francis BELLIARD
(17/12/15)